vendredi 6 août 2010

21/07/2010 – Aéroport de Rio de Janeiro, Brésil


Je suis seule dans l'aéroport d'une ville dont je ne connais pas la langue, à 10 000 kilomètres de chez moi et je n'ai même pas peur ! En réalité, je ne suis pas encore dépaysée. Quelques sommets découpés abruptement derrière la grande baie vitrée du terminal et la silhouette d'un oiseau que je ne connais pas. Cela me fait rire.

Comme je n'ai pas peur, je ris un peu de tout, de ne pas réussir à dire ce que j'aimerais dire. Ca ne fait que commencer. 10 000 kilomètres mais je ne suis pas encore vraiment loin. Dans ces cas là, la distance c'est le temps. Les au-revoir n'ont pas été si durs, quelques larmes mais beaucoup de joie à dire qu'on aime, qu'on voyage. C'est un réflexe de ne pas trop réfléchir au bouleversement qui s'annonce pour le vivre pleinement et avec joie. Quand tu aimes il faut partir. Cendrars enfin se concrétise. J'ai dans la tête des images de vert et d'or quand je pense à ce qui m'attend.


Au passage, voici Roupinette, petite poupée russe, compagne de mes aventures. C'est peut-être grâce à elle que le grand aéroport de Rio ne me fait pas peur.


2 commentaires:

  1. Carotte Conjoncturelle8 août 2010 à 07:18

    Roupinette dans la poche, rien ne pourra t'arriver ! C'est une sorte de caution ... Bon vent Patate Conjoncturelle !

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  2. Est-ce que tu te rends compte que tes textes ne sont pas compréhensibles ? D'ailleurs peut-être ne sont-ils même pas écrits dans le but d'être compris. Mais alors pourquoi est-ce que tu les écris ?

    Ca me fait penser que y en a qui pensent (c'est mon cas) que la vraie motivation du langage, ce n'est pas la communication, mais plutôt... l'expression, "sortir son paquet", ce qui ferait que chacun se comprend, et qu'on a du mal à se comprendre entre nous, sauf si on se base sur des choses universelles que tout le monde comprend.

    [Mode pseudo naïf juste avant d'avoir cherché sur Google] : Cendrars ? C'est quoi ce truc là ?

    Antinomos

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